TE SOUVIENS-TU ???????
Pour rafraîchir la mémoire....
L'autre jour, un jeune me demande quel était mon «fast food» préféré quand j'étais plus jeune.
- Nous n'avions pas de «fast food» quand j'ai grandi, lui dis-je. Tous les repas étaient lents.
- Non, mais sérieusement, où mangeais-tu?
- C'était une place appelée «la maison» que je lui expliquai.
- Ma mère cuisinait tous les jours et quand papa revenait du travail, on s'asseyait ensemble à la table de la salle à manger et si je n'aimais pas ce qu'il y avait au menu, je devais rester assis jusqu'à tant que j'aime ça.
Le jeune à qui je parlais éclata de rire au point que je pensais qu'il allait s'étouffer. Je ne lui racontai donc pas comment j'arrivais à quitter la table.
Mais il y a plusieurs choses que j'aurais aimé lui dire au sujet de mon enfance si j'avais cru les parents d'aujourd'hui capables de passer au travers.
Plusieurs parents n'ont jamais possédé leur propre maison, porté des jeans Levis, mis les pieds sur un terrain de golf, voyagé en dehors du pays. Les cartes de crédit n'existaient pas.
L'épicier du coin leur faisait crédit jusqu'au vendredi pour les achats de la semaine.
Mes parents ne m'ont jamais conduit à une pratique de soccer ou de baseball ou de hockey..
J'avais une bicyclette qui pesait probablement 50 livres et qui n'avait qu'une seule vitesse... lent.
J'avais 19 ans quand nous avons eu notre premier appareil de télévision.
Évidemment, c'était en noir et blanc et le poste fermait à minuit après l'hymne national; il reprenait en ondes le lendemain matin à six heures.
J'avais 21 ans quand j'ai goûté à ma première pizza.
Je n'ai jamais eu le téléphone dans ma chambre.
Le seul téléphone de la maison était dans le salon et c'était une ligne commune. Avant de composer le numéro, il fallait écouter pour être certain qu'il n'y avait personne sur la ligne.
Les pizzas n'étaient pas livrées à la maison... mais on faisait la livraison du pain et du lait.
Les étoiles du cinéma s'embrassaient la bouche fermée... du moins dans les films. Il n'y avait pas de classement, car on produisait les films pour que tous puissent les voir, sans violence, sans pornographie ou quoi que ce soit d'offensant.
Si tu as grandi dans une génération d'avant la restauration rapide, tu vas peut-être vouloir partager ces souvenirs avec tes enfants et petits-enfants.
Ne viens pas me blâmer s'ils s'esclaffent en t'entendant.
Nous n'avons pas grandi comme ceux d'aujourd'hui.
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... mais il n'y avait pas non plus l'informatique et Internet grâce auxquels nous communiquons aujourd'hui ! Cela dit, je regrette bien des choses de cette époque et surtout cette impression de liberté et de connivence avec les autres qui n'existe plus de nos jours : j'habitais la banlieue et il arrivait que nous ne fermions pas la porte de notre pavillon quand on allait faire les courses avec ma mère ! Moins d'interdictions et de "politiquement correct" ce qui fait que les gens étaient bien plus spontanés et, finalement, plus proches les uns des autres : la voisine gardait le chat en notre absence et nous faisions ses courses si l'occasion se présentait... alors que, autour de moi (j'habite toujours la banlieue), les gens ne communiquent plus. Je me demande si c'est la faute à la télé, à l'insécurité ou à l'Europe si lointaine qu'on ne se sent pas en faire partie...
RépondreSupprimerP.S. : nous avons dû attendre cinq ans (avec rappel tous les 2 mois pour qu'on ne nous oublie pas) pour avoir le téléphone, en 1958, et c'était à Courbevoie, pas au Tibet !
Merci de ton passage, cela me fait tjs autant plaisir.
RépondreSupprimerJe suis très touchée par tes coms
Gros bisous
Plein de phrases tellement vraies !
RépondreSupprimerPour les personnes qui ont connu cette époque ou presque, c'est un bonheur de lire ce texte !
On était si heureux, malgré les problèmes d'ados, qui ont toujours existé !
Gros bisous Cathy. Jetelle